Kylian PRAT et Ronan DIAZA, deux joueurs de la MHB ACADEMY ont été invités à participer à un tournoi avec le New York City Handball Club. Cette belle aventure a débuté en avril dans le cadre du partenariat entre le MHB et le New York City Handball Club.

 

NEW-YORK – MONTPELLIER UN LIEN QUI PERDURE

 

New York – Montpellier. Les années défilent mais les liens sont toujours aussi forts entre les deux villes lorsqu’il s’agit de handball, depuis 2019 et l’officialisation d’un partenariat entre le New York City Handball Club et le Montpellier Handball.

 

Le dernier évènement en date est celui de la traversée outre-Atlantique de deux jeunes du centre de formation Kylian PRAT et Ronan DIAZ pour disputer avec l’équipe new-yorkaise le tournoi commémoratif de Scott PLACE, organisé par l’académie militaire de West Point, du 31 mars au 2 avril dernier. Une véritable expérience à la fois sportive mais aussi culturelle pour les deux joueurs de Nationale 1.

Les deux jeunes PRAT et DIZA devraient retourner aux États-Unis, à Spokane (État de Washington) du 4 au 7 mai disputer le Championnat national sous les couleurs du New York City Handball Club.

 

LE FONDS DE DOTATION ACTEUR MAJEUR DU PROJET 

Pour soutenir les jeunes du MHB ACADEMY à réaliser cette belle aventure, nous avons financé ce projet. Nous ommes heureux de pouvoir participer au développement des jeunes du club du MHB. Ce voyage est bénéfique à plus d’un titre. Le fait de découvrir un nouveau pays et parler une langue étrangère permet de prendre en maturité. Découvrir une nouvelle culture et de nouvelles façons de penser sont des sujets très importants que le Fonds de Dotation et le MHB mettent un point d’honneur à développer.

 

L’INTERVIEW CROISÉE DE KYLIAN PRAT ET RONAN DIAZA

QUELLE A ÉTÉ VOTRE RÉACTION QUAND VOUS AVEZ SU QUE L’AVENTURE NEW YORK DEVENAIT RÉALITÉ ?

Kylian Prat (KP) : « J’ai été super content d’aller à New York car peu de personnes ont cette chance. C’est le rêve de milliers de personnes mais pour en plus y pratiquer sa passion, c’est encore mieux.

Ronan Diaz (RD) : J’étais surpris, je ne m’y attendais pas du tout. Au début, je n’y croyais pas vraiment. Je pensais à une blague puis je n’attendais plus que le moment du départ.

LEQUEL DES DEUX EST BILINGUE MAINTENANT ?

KP : Malheureusement, aucun des deux n’est réellement bilingue. En l’espace de seulement cinq jours, on a pu améliorer notre anglais, ce qui nous servira à vie.

RD : Kylian parle super bien anglais, mais heureusement qu’il existe Google translate, quand même, pour l’aider (rires.).

COMMENT S’EST PASSÉE VOTRE ADAPTATION DANS CETTE ÉQUIPE ?

KP : Nous nous sommes super bien adaptés. Tout le monde a été gentil et chaleureux et ils nous ont mis dans les meilleures conditions possibles pour qu’on puisse performer.

RD : Parfaitement, tout le monde nous a très bien accueilli et s’est bien occupé de nous. En plus de cela, la moitié de l’équipe parle français donc ça nous a vraiment aidé.

COMMENT S’EST PASSÉE VOTRE ADAPTATION DANS CETTE ÉQUIPE ?

KP : Nous nous sommes super bien adaptés. Tout le monde a été gentil et chaleureux et ils nous ont mis dans les meilleures conditions possibles pour qu’on puisse performer.

RD : Parfaitement, tout le monde nous a très bien accueilli et s’est bien occupé de nous. En plus de cela, la moitié de l’équipe parle français donc ça nous a vraiment aidé.

QUEL ÉTAIT VOTRE RÔLE EN VENANT AU NEW-YORK CITY HANDBALL ?

KP : Notre rôle en venant à New York était d’apporter toutes nos connaissances et de pratiquer plusieurs matchs avec eux afin de créer des liens avec les autres joueurs pour nous préparer au Championnat national américain.

RD : Notre rôle était d’aider l’équipe, de gagner les matchs, de prendre du plaisir et d’instaurer un lien entre l’équipe de New York et Montpellier.

COMMENT JUGEZ-VOUS LE HANDBALL NEW-YORKAIS ET PLUS GÉNÉRALEMENT LE HANDBALL AMÉRICAIN ?

KP : Le handball américain est un niveau moins élevé que celui que nous pratiquons en France mais on a pu voir une réelle envie d’amélioration et aussi de développement du handball qui n’est pas un sport national aux États-Unis.

RD : On voit bien que le handball n’est pas un sport principal dans la vie des Américains. Beaucoup d’équipes sont composées, en partie d’étrangers et le niveau est assez hétérogène. Mais de plus en plus de personnes donnent énormément de leur temps pour faire connaître ce sport au grand public et le faire évoluer pour rattraper leur retard sur l’Europe.

QUE RETENEZ-VOUS DE CE SÉJOUR ? 

KP : Ce voyage a été très enrichissant. La découverte d’une nouvelle culture, d’un nouveau handball mais aussi de nombreuses personnes ont été présentes pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles avec une organisation parfaite.

RD : C’était super, j’ai passé que de bons moments, notamment dans la ville qu’on a pu un peu visiter lors de notre temps libre. C’est gigantesque !

ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE ?

KP : J’espère que cela sera à refaire car ça a été une expérience incroyable. Je souhaite à tout le monde d’avoir la chance de vivre tout ce que l’on a vécu pendant ce séjour.

RD : J’y retournerais sans hésiter ! »